L’étourneau sansonnet est un oiseau bruyant, à la robe noire brillante et au bec acéré. Après la saison de reproduction, ces oiseaux recherchent leur compagnie mutuelle pour former des groupes parfois de très grande taille.
Comment reconnaît-on un étourneau sansonnet ?
Un plumage noir avec des reflets vert-mauve et des mouchetures blanc-jaune
Un bec assez long et pointu (jaune pendant la saison de reproduction, sombre en hiver)
En période de reproduction, les mâles ont la base du bec inférieur de couleur bleuâtre (rose clair chez les femelles)
Les jeunes oiseaux ont une couleur brun terne avec la gorge claire
Bon à savoir ! Ils s’observent fréquemment dans les prairies, alors qu’ils cherchent de la nourriture. On peut en trouver de grandes quantités en été dans les vergers (ils raffolent surtout des cerises). Ils s’amassent parfois aussi sur les poteaux d’éclairage le long de l’autoroute ou sur les lignes à haute tension.
Quel bruit fait l’étourneau sansonnet ?
Comment l’attirer dans votre jardin ?
L’étourneau sansonnet fouille l’herbe avec son long bec pointu à la recherche de tipules et d’autres insectes (larves). Les bouses de vache sont pour cela particulièrement appréciées.
Contrairement au merle noir, l’étourneau sansonnet marche ou se dandine tandis qu’il cherche sa nourriture (un merle noir sautille). En automne et en hiver, son menu se compose de fruits (e.a. cerises, raisins, merises et pommes).
Les étourneaux sansonnets nichent dans des cavités. Suspendez un pot à étourneaux dans votre jardin et avec un peu de chance, un couple viendra s’y installer. En hiver, vous pouvez attirer des étourneaux sansonnets dans votre jardin en jetant sur le gazon des fruits moisis (pommes et poires), des restes de fromage et des pommes de terre cuites. Jetez les restes alimentaires sur le sol (les étourneaux sansonnets n’apprécient guère les mangeoires) à un endroit non enneigé.
L’étourneau sansonnet apparaît généralement dans les jardins et les villes, mais aussi dans les parcs et les forêts de feuillus avec suffisamment de trous d’arbres. Il cherche souvent sa nourriture sur les gazons et dans les prairies.
Comment se reproduit-il ?
Les étourneaux sansonnets nichent dans des trousd’arbres, des nichoirs, des trous et crevasses de bâtiments. Ils adorent surtout les creux situés en hauteur (> 7 mètres).
Le mâle s’occupe en grande partie de la construction du nid.
Les étourneaux sansonnets ont souvent 2 couvées par an, chaque fois de 3 à 5 oeufs. Seule la femelle couve les oeufs.
L’éclosion a lieu après une douzaine de jours. Les oisillons sont nourris par les 2 parents.
Les étourneaux sansonnets nichent souvent en colonies mobiles.
Anecdotes sur l’étourneau sansonnet
L’étourneau sansonnet est capable d’imiter à la perfection le bruit de plusieurs oiseaux, grenouilles et mammifères. Les espèces les plus imitées sont la buse, le loriot d’Europe, le pic épeichette et la poule. Les imitations doivent être apprises et ne sont donc pas innées. Les étourneaux sansonnets qui ont été introduits en Amérique du Nord et en Nouvelle-Zélande imitaient uniquement des espèces qui y vivaient.
Après la saison de reproduction, les étourneaux sansonnets se rassemblent en grands groupes. Avant de s’établir à l’endroit où ils vont dormir, ces volées impressionnantes offrent un spectacle aérien tourbillonnant. De tels endroits concentrent parfois plus d’un million de spécimens. Le lieu d’hébergement sert de centre d’échange d’informations. Les étourneaux sansonnets qui ont trouvé ce jour-là une source de nourriture intéressante y retourneront résolument dès le matin suivant. Ceux qui n’ont pas mangé à leur faim suivront quant à eux ces guides providentiels.
Une étude réalisée avec des bagues de couleur a pu démontrer que les étourneaux sansonnets viennent dormir sur exactement la même branche ou le même roseau parfois plusieurs nuits d’affilée, même dans les endroits où dorment plusieurs centaines de milliers d’oiseaux.
En 1949, un grand groupe d’étourneaux sansonnets s’est posé sur l’une des aiguilles de Big Ben à Londres, immobilisant momentanément l’horloge.
On utilisait déjà des pots à étourneaux au Moyen Âge. L’objectif était alors de récolter des jeunes pour les manger. Jusqu’il y a peu, des dizaines de milliers d’étourneaux sansonnets étaient encore capturés chaque année en Belgique pour la consommation humaine. Bien que l’interdiction de la tenderie en 1972 en Belgique inclue aussi la capture des étourneaux sansonnets, cette tradition a encore longtemps survécu dans la clandestinité. En 1986, un étourneau non nettoyé coûtait ainsi 7 BEF, un plumé 12 BEF. Dans des restaurants de la côte, des étourneaux étaient souvent servis comme de jeunes cailles.
La plus ancienne mention de l’étourneau sansonnet en langue néerlandaise remonte au célèbre ouvrage « Der Naturen Bloeme » de Jacob van Maerlant (vers 1266).
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