La mésange bleue, avec sa coiffe bleue et son ventre jaune, est un des oiseaux du jardin les plus connus. Son chant est décrit comme un rire argenté.
Comment reconnaît-on une mésange bleue ?
Une coiffe bleu azur, des joues blanches, un large collier bleu
Des traits noirs sur les yeux et un front blanc
Une poitrine et un ventre jaune pâle fendus au milieu d’un court trait gris-noir
Un dos vert mousse et des ailes bleu clair
Comment l’attirer dans votre jardin ?
La mésange bleue mange surtout des insectes (pucerons) et des araignées.
En automne, elle adopte un régime végétarien (graines et fruits).
Les arachides non salées et les boules de graisse recueillent sa préférence sur les mangeoires.
En automne et en hiver, la mésange bleue séjourne souvent dans des roselières, où elle se nourrit de larves d’insectes qui passent l’hiver dans les roseaux.
La mésange bleue nidifie surtout dans les cavités d’arbres.
Elle apprécie aussi généralement les nichoirs. Un nichoir de 12 x 12 x 28 cm avec une ouverture d’environ 28 mm est l’idéal pour la mésange bleue.
En hiver, la mésange est une des espèces les plus représentées à la mangeoire. Il lui arrive de tellement se concentrer sur la nourriture qu’elle en oublie presque les dangers potentiels. Vous avez un chat ? Alors accrochez-lui une clochette pour permettre aux oiseaux sur la mangeoire l’entendre arriver à temps.
La mésange bleue est peu exigeante pour ce qui est de son habitat et vit dans les bois, les parcs, les vergers et les jardins.
Comment se reproduit-elle ?
Une étude de l’ADN de 314 jeunes issus de 36 nids, réalisée à l’Université d’Anvers, a indiqué que toutes les mères de nichées étaient aussi les mères biologiques. Dans 11 des 36 nids, on a constaté que les jeunes n’avaient pas tous le même père. Chacun de ces nids comportait en moyenne 3 bâtards.
Pour tracer ces 11 % de pères étrangers, le passeport ADN de toutes les mésanges bleues des environs a été établi. Il en est ressorti que les pères étrangers provenaient à 80 % de l’environnement immédiat. Dans tous les cas, c’était la femelle qui prenait l’initiative de l’accouplement extraconjugal.
Anecdotes sur la mésange bleue
La capture des mésanges était au 19e siècle un sport d’extérieur pratiqué en clubs (les guildes des attrapeurs de mésanges). Autrefois, presque chaque village possédait une telle guilde. Les attrapeurs de mésanges plaçaient à un endroit dégagé un hibou en cage ou empaillé. Des bâtonnets enduits de glu étaient disposés à proximité. Quand des mésanges apercevaient un hibou, elles sautaient nerveusement tout autour, dans le but de le chasser. Ces bonds frénétiques les menaient souvent à poser les pattes sur un bâtonnet englué, auquel elles restaient collées. Les chasseurs tuaient alors les oiseaux sans défense à l’aide d’une sarbacane. Les proies servaient en partie à la consommation humaine.
En 1921, des oiseleurs de Southampton ont constaté que les mésanges bleues perçaient les capsules des bouteilles de lait pour accéder ainsi à la crème. Ce phénomène s’est en quelques années étendu à toute la Grande-Bretagne et à de nombreuses régions d’Europe. Il a aussi été copié par les mésanges charbonnières, les pies bavardes, les merles noirs et les étourneaux sansonnets. L’arrivée du lait écrémé et demi-écrémé a fait disparaître ce comportement. Les mésanges ne s’intéressent en effet pas au lait en tant que tel (donc sans crème) car elles ne possèdent pas certaines enzymes servant à la digestion du lactose.
Les mésanges bleues repèrent la nourriture le matin mais ne reviennent que plus tard dans l’après-midi à l’endroit où elles l’ont vue pour s’en régaler. Leur repas tardif leur permet de rester légères et agiles pendant la journée, pour pouvoir plus facilement fuir les prédateurs tels que les éperviers.
Les mésanges bleues sont capables de voir les ultraviolets. Les plumes bleues sur le haut de la tête des mâles reflètent fortement la lumière UV. Plus la réflexion est intense, plus le mâle sera attirant pour les femelles. Des chercheurs néerlandais ont fait le test en enduisant, pendant la saison de reproduction, la coiffe bleue de mésanges bleues mâles appariées avec des agents anti-UV tirés d’une crème solaire. Leurs partenaires ont immédiatement réagi en rapportant moins souvent de la nourriture dans le nid. La raison : les mésanges bleues femelles dépensent moins d’énergie pour la progéniture d’un père peu séduisant (à savoir un mâle dont la coiffe reflète moins d’UV) et préfèrent la garder pour une nouvelle saison de reproduction avec un partenaire plus attrayant.
Certaines années, à partir d’octobre - novembre, de grandes populations de mésanges bleues viennent passer l’hiver chez nous en provenance d’Europe de l’Est (Pologne, pays baltes, même Russie).
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