Le geai des chênes est un oiseau bruyant et coloré avec un croupion d’un blanc éclatant. En prévision de l’hiver, il se constitue des réserves de glands et de faînes.
Comment reconnaît-on le geai des chênes ?
Majoritairement gris-brun avec une teinte rose
Coiffe rayée, moustache noire et gorge blanche
Partie d’aile bleu clair avec de fines bandes noires
En vol, la grande tache blanche sur le croupion est particulièrement visible
Bon à savoir ! En période de reproduction, le geai des chênes est un oiseau vigilant et farouche qu’on aperçoit surtout dans les bois. Son cri distinctif trahit sa présence.
Quel bruit fait le geai des chênes ?
Comment l’attirer dans votre jardin ?
Au printemps et en été, le geai des chênes se nourrit principalement d’insectes, de coléoptères, de chenilles et de restes alimentaires. Les petits ou jeunes oiseaux chanteurs et les oeufs figurent également à son menu.
En automne, il passe aux fruits (mûres, cerises, framboises, baies de sorbier) et aux noix (faînes et noisettes). Les glands sont à cette saison sa source de nourriture préférée.
Le geai des chênes niche principalement dans les forêts de feuillus (surtout dans les chênaies et les hêtraies). On peut également le trouver dans les grands parcs et jardins.
Comment se reproduit-il ?
Les 2 partenaires se chargent de la construction du nid. Le mâle s’occupe des finitions. La construction du nid prend 6 à 9 jours.
Une couvée compte généralement 4 à 7 oeufs. La femelle couve pendant environ 16 jours. Tous les 3 jours, elle quitte le nid pendant 5 à 15 minutes.
De nombreuses couvées sont perdues en raison de la prédation par les pies et les corneilles. Les oiseaux adultes sont souvent la proie des éperviers et des autours des palombes.
Anecdotes sur le geai des chênes
En automne (septembre-octobre), le geai des chênes ramasse massivement des glands. Il les récolte un par un et les fourre dans son jabot. Il s’envole ensuite vers son territoire avec plusieurs glands dans son jabot et un dans son bec, afin de les cacher dans le sol en guise de réserve pour l’hiver. Chaque automne, un geai enfouit environ 5 000 glands dans le sol. Ceux qui ne seront pas déterrés donneront parfois naissance à un nouveau chêne. Le geai est donc un très bon exploitant forestier.
Les pêcheurs à la mouche utilisent les plumes à rayures bleues et noires du geai des chênes comme appât.
Les oiseaux sont souvent infestés de poux des plumes. Ils tentent de s’en débarrasser en prenant un « bain de fourmis ». Ailes et queue déployées, ils s’assoient au milieu d’une fourmilière. Les fourmis – qui considèrent l’oiseau comme un intrus et veulent le chasser – pulvérisent de l’acide méthanoïque sur son plumage. Il s’agit d’un détartrant efficace, mieux connu sous le nom d’acide formique. Son effet purificateur aiderait le geai des chênes à se débarrasser de toutes sortes de parasites.
Le nom scientifique du geai des chênes, « Garrulus glandarius », signifie littéralement : « chercheur de glands bavard ».
Dans la langue populaire, le geai est parfois appelé « Maître Jacques » ou « Jacquot ».
Le geai des chênes a de nombreux surnoms comme goudvogel, rotzak, smeerlap, stinkerd et wouter. Geai des chênes ou geai flamand ? Une recherche de l'origine du surnom « flamand » du geai a donné deux explications. Les geais peuvent pulluler dans notre pays par dizaines de milliers certaines années. L'origine de tous ces oiseaux n'est pas toujours claire. Le surnom "flamand" du geai serait originaire des Pays-Bas, car nos voisins du nord pensaient que tous ces geais envahisseurs venaient des Flandres. Une deuxième explication de l'ancien nom de l'espèce est que le geai se caractérise par son beau plumage, qui rappelle les vêtements de la riche bourgeoisie Flamande.
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