La grive (musicienne) est une grive brune au ventre tacheté. Elle est surtout connu pour son chant riche et bruyant et sa préférence pour les escargots.
Le chant de la grive porte loin et est très mélodieux. Les grives commencent à chanter bien avant le lever du soleil, du début du printemps au début de l'été. L'activité de chant est maximale par temps de pluie. Le chant est toujours émis depuis une position élevée : les toits, le sommet d'un arbre, une cheminée. Une fois le chant (re)connu, il devient facile de repérer une grive. Au sol, les grives sont beaucoup plus timides que les merles.
Outre les vers de terre, la grive mange également des insectes, des mille-pattes et des cloportes. Les escargots constituent une source de nourriture importante. Les coquilles d'escargot sont écrasées contre une pierre avec un fort coup de cou pour que l'escargot puisse être sorti de sa coquille. Souvent, on utilise pour cela la même pierre, autour de laquelle reposent de nombreuses coquilles brisées (forge du batteur). Vers la fin de l'été, les fruits font également partie de leur alimentation. Ils cherchent toujours leur nourriture par terre.
Acheter de la nourriture pour la griveLa grive est généralement dans les zones boisées, les parcs et les jardins denses.
L'intérieur du nid est remarquable. La grive recouvre son nid d'une fine couche de terreau sur laquelle est appliquée une doublure intérieure de poussière de bois. Avant l'application de la poussière de bois, celle-ci est écrasée avec le bec et imbibée de salive ou d'eau. En appuyant avec sa poitrine sur les éléments pétris de la couche interne, la grive amène l'enduit de glaise à l'épaisseur requise et polit le bol de nidification profond. Pendant la construction du nid, la grive se baigne régulièrement dans des flaques d'eau afin de lisser au maximum la couche interne. Du fumier de cheval est parfois utilisé à la place du terreau. La construction de l'intérieur en torchis nécessite un temps sec. Les avantages du garnissage : le nid est solide et peut être réutilisé plus tard ; le garnissage limite probablement le nombre de parasites du nid.
